La saison d’alpage a été marquée par un printemps et un automne humides, entrecoupés d’une période plus sèche en été. Ce contexte a souri à certains exploitants de Suisse romande, moins à d’autres.
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21 octobre 2024 à 14:06
«S’il fallait signer pour revivre cela l’année prochaine, je le ferais tout de suite.» Agriculteur basé au Sepey (VD), Eric Ginier dresse un bilan très positif de sa saison. Les vaches allaitantes et les génisses en pension qu’il a conduites sur le flanc du Mont d’Or, au-dessus des Mosses, ont en effet pu bénéficier d’herbages de qualité sur un alpage de 66 pâquiers normaux (PN), balayant les craintes du printemps. «Nous sommes montés le 10 mai, quelques jours plus tôt que d’habitude, pour éviter d’être dépassés par l’herbe, mais la faible quantité que nous avons trouvée ainsi que le froid et la pluie nous ont inquiétés. Heureusement, la végétation a ensuite bien poussé, jusqu’à fin juillet», déclare cet exploitant.
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