La Fruit-Union Suisse a décidé, ensemble avec Swisscofel ainsi que les deux grands partenaires du commerce de détail Migros et Coop, d’élargir le programme sectoriel Durabilité des fruits aux cerises et aux pruneaux.
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23 juillet 2024 à 14:48, mis à jour à 15:33
Après son lancement réussi pour les fruits à pépins, le programme sectoriel Durabilité des fruits sera élargi aux cerises et aux pruneaux dès 2025, a annoncé Fruit-Union Suisse (FUS) le 10 juillet.
Après d’intensifs travaux préparatoires pendant de nombreux mois, des tests de faisabilité sur des exploitations pilotes et l’analyse de la production durable des fruits à pépins, le secteur des fruits s’est accordé sur un programme de durabilité ambitieux pour les cerises et les pruneaux. «L’élargissement du programme sectoriel confirme que nous sommes sur la bonne voie», note Jimmy Mariéthoz, le directeur de la Fruit-Union Suisse. «Cela montre la volonté du secteur de jouer un rôle de pionnier en matière de production durable.»
Christian Sohm, le directeur de Swisscofel, est également satisfait: «Avec ce programme, le secteur fruitier suisse prouve une fois de plus sa volonté et sa capacité à contribuer de manière décisive à améliorer la durabilité dans ses trois dimensions et à atteindre de la sorte les objectifs nationaux.»
Le programme sectoriel Durabilité des fruits a été lancé en 2022 par la FUS et Swisscofel pour les fruits à pépins. Dès la première année, près de 85% de la surface de fruits ont été cultivés selon les nouvelles directives en matière de durabilité, informe la FUS. «À présent, les travaux préparatifs battent leur plein afin que les consommateurs puissent également déguster des cerises et des pruneaux durables à partir de la saison 2025.»
Le programme sectoriel comprend neuf objectifs de durabilité et prévoit des mesures dans les trois dimensions de celle-ci. Il doit permettre de répondre aux exigences accrues des consommateurs, de la société, du marché et de la politique. Dans ce cadre, la production est soumise aux mêmes exigences indépendamment de l’acheteur, et ce dans toute la Suisse. Le commerce verse une indemnité équitable couvrant les charges supplémentaires aux producteurs.
La plateforme Aspen d’Agroscope utilise l’intelligence artificielle pour surveiller les cultures. Testée sur des pommes et des tomates, cette technologie promet de réduire le temps de travail humain.
