Un atelier poules pondeuses bios a offert l’occasion aux producteurs d’œufs bios de s’exprimer. Critiques, ils peinent à comprendre un choix qu’ils vivent comme imposé.
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7 février 2025 à 17:56, mis à jour le 10 février 2025 à 14:37
À partir de 2026, la production d’œufs en Suisse devra provenir exclusivement de filières qui ne tuent pas les poussins mâles. Alors que la filière conventionnelle vient de dévoiler sa nouvelle technologie de sexage in ovo, Bio Suisse – qui intègre la majorité des producteurs d’œufs bios – s’est engagée vers l’élevage de tous les mâles pour la production de viande. Lors de l’Atelier poules pondeuses bio 2025, organisé par l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL), le 29 janvier, à Lausanne, le malaise de la base romande face à cette décision était perceptible. Pour rappel, la motivation de Bio Suisse repose essentiellement sur des considérations éthiques: le système nerveux des embryons se développe dès les premiers jours et le sexage in ovo n’est réalisable qu’à partir d’une dizaine de jours.
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