Grands prédateurs. Le soutien actuel à la protection des troupeaux doit être maintenu
Le financement fédéral destiné à la protection des troupeaux contre les grands prédateurs doit être maintenu à son taux actuel. Le Conseil des États a soutenu mardi sans opposition une motion en ce sens.
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(Comm.)
11 mars 2025 à 16:13
L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) participe à hauteur de 80% aux coûts forfaitaires des différentes mesures pour prévenir les dommages aux animaux de rente causés par les grands prédateurs. Mais la nouvelle mouture de l’Ordonnance sur la chasse, entrée en vigueur le 1er février, prévoit une réduction de la participation à ces mesures à 50% au plus. Cette réduction n’avait pas été annoncée lors de la consultation, critique Stefan Engler (Centre/GR) dans sa motion.
La Confédération est responsable de la protection des grands prédateurs et doit donc financer la plus grande partie des conséquences et des mesures à prendre. Elle donne par ailleurs des directives sur les mesures de protection contre les grands prédateurs, qui sont notamment déterminantes pour la reconnaissance des dommages (animaux tués). C’est donc également à elle de supporter les coûts dans une large mesure, selon Stefan Engler.
Économiser sur les mesures de protection contre le loup est une mauvaise idée et ne rapportera pas grand-chose à la Confédération, a abondé Beat Rieder (Centre/VS).
Mesures d’économies
Le Conseil fédéral était opposé à la motion. Il a décidé de réduire à 50% les aides financières dans le cadre de mesures d’allégement, a rappelé le conseiller fédéral Albert Rösti. Une procédure de consultation sur ces mesures d’économies est en cours et se termine le 5 mai.
Ces mesures concernent également les aides financières à la protection des troupeaux. Adopter cette motion devancerait les discussions concernant les mesures d’allégement prévues en 2026, a dit en vain le ministre de l’environnement.
Le Conseil national devra se prononcer.