La contrebande de viande est restée à un niveau élevé en 2024, selon les chiffres de l’Office fédéral de la douane.
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(Comm.)
11 mars 2025 à 10:36
L’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) a découvert en 2024 quelque 208 tonnes de viande de contrebande, qui ont fait l’objet de diverses procédures pénales et dont la majeure partie a été introduite sur le territoire suisse de manière professionnelle, c’est-à-dire de manière organisée et coordonnée.
La contrebande de viande consiste à transporter en Suisse, sans payer les redevances dues, des produits carnés obtenus à bas prix à l’étranger en vue de les revendre au prix du marché en Suisse. Elle s’effectue souvent en petits envois acheminés vers la Suisse dans des véhicules privés ou dans des camionnettes parfois non réfrigérées.
La lutte contre la contrebande de viande est donc primordiale pour des raisons tant économiques que sanitaires, a indiqué l’OFDF dans un communiqué. En tant qu’autorité de procédure pénale fédérale, ce dernier a pu prouver que plus de 500 tonnes de viande de contrebande avaient été introduites en Suisse ces trois dernières années (263 tonnes en 2023 et 120 tonnes en 2022). Il poursuit systématiquement la contrebande de viande. Les infractions graves peuvent entraîner de lourdes amendes, une peine privative de liberté, voire l’expulsion du territoire pour les auteurs étrangers.
Le financement fédéral destiné à la protection des troupeaux contre les grands prédateurs doit être maintenu à son taux actuel. Le Conseil des États a soutenu mardi sans opposition une motion en ce sens.
