Les vins mousseux représentent une opportunité pour les producteurs suisses. Actuellement confidentielle, notamment en comparaison des effervescents italiens, la consommation de vins pétillants suisses a de l’avenir, à en croire une enquête rendue publique mercredi 14 août par l’Observatoire suisse du marché du vin (OSMV).
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ATS
14 août 2024 à 12:04
Rattaché à la station fédérale de recherche Agroscope, l’OSMV relaie un sondage réalisé dans le cadre de l’étude MIS-Trend qui montre un changement des habitudes de consommation et un intérêt marqué de la population, en particulier les jeunes, pour les vins mousseux d’origine suisse. Face à la baisse de la consommation de vin, la recherche agronomique voit ainsi de nouvelles opportunités de développement pour les vins mousseux helvétiques.
Dans le cadre de l’enquête, la moitié des consommateurs se sont dits prêts à payer plus pour des produits locaux que pour des produits étrangers. Cela vaut aussi bien pour les vins mousseux plutôt traditionnels à base de chasselas, le cépage blanc le plus répandu en Suisse, que pour les produits à base de vins mousseux suisses comme les cocktails ou les wine-seltzers.
Aujourd’hui, la part des vins mousseux suisses reste très faible (5%), précise l’OSMV dans son analyse. Plus de la moitié des ventes de vins effervescents dans le commerce de gros concerne les produits italiens, qui ont tendance à être bon marché.
Les étiquettes des vins suisses n’ont pas besoin de contenir davantage d’indications, comme la valeur nutritive et les ingrédients. Le Conseil fédéral renonce à une application sur le marché helvétique d’un règlement européen en ce sens, indique-t-il dans une réponse publiée mercredi 13 novembre.
