Le nombre d’apprentis dans le secteur agricole suisse est en légère diminution pour l’année scolaire 2024-2025. La part des femmes, quant à elle, continue d’augmenter, avec une présence marquée dans le maraîchage.
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15 octobre 2024 à 09:16, mis à jour à 09:27
Le secteur agricole suisse a enregistré une légère diminution du nombre d’apprentis pour l’année scolaire 2024-2025. Selon les données fournies mardi 15 octobre par l’OrTra AgriAliForm, 3800 apprentis sont actuellement en formation, contre 3891 l’année précédente. 86% d’entre eux suivent une formation d’agriculteur ou d’agricultrice, près de 6% ont opté pour l’un des deux métiers de la vigne et le maraîchage représente 2,5%. Viennent enfin les deux autres métiers spécialisés dans les secteurs de l’arboriculture et de la volaille.
Cette baisse reste «modérée», souligne OrTra AgriAliForm, d’autant que le secteur continue d’attirer un nombre important de jeunes via la formation continue. En effet, près d’un tiers des apprentis suivent une deuxième formation après avoir obtenu un premier certificat fédéral de capacité (CFC), un phénomène particulièrement marqué dans le maraîchage, où 50% des apprentis sont des «seconds formateurs».
La proportion de femmes dans les métiers agricoles progresse légèrement, atteignant 23% contre 22% l’année précédente. Le maraîchage se distingue particulièrement, avec 40% des apprentis étant des femmes. Le domaine de la production biologique connaît également un essor significatif. Près de 60% des apprentis maraîchers optent pour une formation bio.
La formation d’agropraticien AFP, quant à elle, connaît une augmentation marquée de 23% par rapport à il y a deux ans. Cette filière, qui propose une formation de deux ans pour des jeunes ayant des difficultés scolaires, reste une voie d’accès privilégiée vers un diplôme qualifié. Les diplômés AFP ont la possibilité d’entrer en deuxième année de formation CFC.
En parallèle, l’OrTra AgriAliForm poursuit la révision complète des cursus de formation agricole, avec une mise en œuvre prévue pour l’année scolaire 2026-2027, afin de mieux intégrer les nouveaux défis tels que la numérisation et les enjeux climatiques.
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