Logo

Politique agricole

Filière sucrière. Soutien aux producteurs critiqué par Avenir Suisse

Un membre d’Avenir Suisse s’est fait l’auteur d’une publication prônant l’abandon de la contribution à la culture de betteraves à sucre. Les représentants de la branche rejettent cette proposition.

Selon les personnes de la branche interrogées, l’abandon de la contribution à la surface pour les betteraves sucrières sonnerait le glas de la production de sucre suisse.Sucre Suisse

Ludovic Pillonel

Ludovic Pillonel

16 janvier 2025 à 13:41, mis à jour à 14:40

Temps de lecture : 4 min

Suppléant du directeur romand du groupe de réflexion Avenir Suisse, Diego Taboada a partagé en décembre dernier sur le blog de la fondation sa perplexité quant à la position du Gouvernement au sujet du sucre. «D’une part, la Confédération dépense de l’argent pour la prévention et encourage l’industrie agroalimentaire à limiter de manière volontaire la teneur en sucre dans les céréales, les yogourts et les boissons sucrées (Déclaration de Milan). D’autre part, elle subventionne la production de sucre à hauteur de 33 millions de francs par an.» Et de souligner que la contribution à hauteur de 2100 francs par hectare de betterave sucrière n’a pas d’équivalent dans d’autres cultures en Suisse. «C’est deux fois plus que pour d’autres produits particulièrement bien dotés, comme le soja. Pour les filières biologiques, le Parlement a même décidé d’augmenter cette aide à 200 francs supplémentaires par hectare et par an.»

Cet article vous intéresse ?

Abonnez-vous dès maintenant pour accéder à tous nos articles et médias.

Les bonnes raisons de s’abonner

  • Accès illimité aux contenus réservés aux abonnés

  • Accès au journal numérique dès 5h

  • Livraison à domicile chaque vendredi


Déjà abonné(e) ? Se connecter