Directeur de l’entreprise Biosalève à Troinex (GE), Sven Gamperle veut concilier maraîchage, travail du sol, environnement et rentabilité économique. Et prouve que cela n’est pas incompatible.
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Alain-Xavier Wurst
1 mars 2024 à 00:00
Sven Gamperle gagnait bien sa vie aux Pays-Bas, dans une entreprise d’import-export horticole, à vendre des milliers d’orchidées ou de primevères en un seul clic. Mais à quoi bon être assis derrière un ordinateur toute la journée, quand, depuis tout petit, on veut travailler la terre et qu’on déborde d’idées? Lorsque Alexandre Cudet, son ancien patron, lui propose de s’associer pour reprendre une entreprise de maraîchage à Genève, il n’hésite pas une seule seconde.
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Ici, à Tavannes, tous les mardis après-midi, de la fumée s’échappe d’une petite cheminée. Dans le local, une ancienne écurie, se trame quelque chose d’atypique, qu’on pourrait même considérer comme unique. En tout cas à l’échelle du Jura bernois. Une fois la porte poussée, un parfum boisé se mêle à celui du café.
