Malgré la baisse actuelle des prix du sucre, les représentants de l’interprofession se sont mis d’accord pour maintenir le prix indicatif à 61 francs la tonne de betteraves pour l’année 2025, comme en 2024.
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Interprofession du sucre
18 juillet 2024 à 13:47
Après la publication des prix payés pour 2023 et du prix indicatif de 2025, les détails de l’accord sectoriel 2025 concernant la branche du sucre sont désormais connus. Le prix indicatif à 61 francs la tonne de betteraves reste d’actualité pour 2025. Il s’agit de signaler que l’on souhaite préserver l’attractivité de cette culture. Des conditions économiques intéressantes permettent de fidéliser les planteurs et d’en convaincre de nouveaux.
Au cours des derniers mois, de nouveaux clients ont été acquis pour le sucre IP-Suisse. En collaboration avec cette organisation, la filière a trouvé des solutions pour réduire les stocks importants et, simultanément, stabiliser la surface pour couvrir les ventes. La prime IPS demeure inchangée à 60 francs la tonne. Pour la culture 2025, un minimum de 30 francs la tonne est garanti. La quantité de sucre produit est prise en compte dans la même proportion dans le bilan quantitatif. Tous les producteurs IPS existant actuellement peuvent s’annoncer pour la culture 2025. De nouveaux planteurs intéressés par le label IP-Suisse sont mis sur liste d’attente.
La demande de sucre bio demeure stable. La technique de plantation des betteraves s’est largement répandue auprès des cultivateurs. La contribution financière à concurrence de 200 francs sera donc supprimée dès la campagne 2025, tout comme la prime de reconversion de 40 francs la tonne. La prime de 30 francs de Bio Suisse pour encourager la culture bio est maintenue en tout cas jusqu’en 2026.
La forte hausse des prix du sucre au cours de l’année dernière permet d’augmenter les paiements pour 2023. En accordant un supplément de 1,50 franc la tonne de betteraves, le montant dépasse le prix indicatif prévu et atteint 59,50 francs la tonne. Le développement des surfaces mises en culture a également contribué à cette décision, car le système progressif introduit il y a deux ans permet une hausse de prix en fonction de l’accroissement des surfaces. Après un gain de 500 hectares l’année dernière, 300 hectares supplémentaires ont été acquis cette année.
Les nouvelles conditions cadres pour les installations de biogaz agricole sont connues. Selon Ökostrom Schweiz, elles sont clairement insuffisantes pour les installations actuellement en fonctionnement, alors que les nouveaux projets bénéficient de meilleures perspectives.
