Dans le cadre du Plan climat neuchâtelois, le canton lance le programme «vivre ensemble» pour soutenir des actions qui améliorent la résilience locale.
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Comm.
8 mai 2024 à 09:48, mis à jour à 13:06
Le canton de Neuchâtel lance un appel à projets pour soutenir les initiatives qui encouragent la solidarité, créent du lien social et renforcent la collaboration de proximité dans le contexte de la transition énergétique et climatique. L’objectif est que la population neuchâteloise soit mieux à même de faire face aux conséquences de ces changements. «Au moment de crises, les élans d’entraide sont présents mais la solidarité s’essouffle dans la durée, si aucun accompagnement n’est mis en place», a déclaré Florence Nater, conseillère d’État en charge de la cohésion sociale.
La finalité du programme est de renforcer la résilience de la société neuchâteloise face aux changements climatiques. «On a vu à la commune de Val-de-Ruz, très touchée par de fortes inondations en 2019, beaucoup de solidarité au moment des faits mais ensuite cela retombe, si rien n’est entrepris», a expliqué François Cuche, président de la Conférence des directeurs communaux du domaine social. «On doit préparer la population à ces changements de vie et les autorités seules n’y arriveront pas», a-t-il ajouté.
L’appel à projets s’adresse aux communes, associations, coopératives, institutions ou tout autre groupe de personnes formalisé à but non lucratif.
Le programme «vivre ensemble» vise aussi à mettre en lien des actions et des acteurs et à consolider une dynamique dans le long terme. Avec pour objectifs de renforcer les relations de proximité, de consolider les réseaux d’entraide et de renforcer la collaboration entre collectivités locales et société civile.
Pour la période de 2024 à 2027, le canton de Neuchâtel a alloué 400 000 francs, soit 100 000 par année. La moyenne de subvention par projet sera de 10 000 francs environ, mais de petites initiatives pourront être soutenus également, assurent les autorités. Les deux délais de dépôt des projets sont le 30 juin et le 31 octobre. Il est aussi possible d’être partie prenante du programme sans solliciter un soutien financier, car l’objectif est de recenser les forces existantes et de les mettre en lien.
Prométerre accepte les recommandations suite à l’audit réalisé, entre autres, sur le travail l’Office de crédit agricole (OCA), en matière d’améliorations foncières (AF). Elle regrette toutefois que les points positifs relevés ne soient que peu valorisés.
