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Suisse

Prométerre. «Nous voulons redonner une liberté entrepreneuriale aux agriculteurs»

Directeur de Prométerre depuis le 1er janvier 2024, Martin Pidoux a pris la mesure du paquebot à piloter. Premières impressions, projets et ambitions, il répond à nos questions en toute sincérité.

Martin Pidoux, directeur de Prométerre, voit dans la future politique alimentaire l’occasion de replacer l’agriculture au cœur de sa mission de produire de la nourriture.K. Etter

Karine Etter

Karine Etter

23 mai 2024 à 10:00

Temps de lecture : 7 min

La révolte et les autres actions de revendications qu’elle a engendrées ont eu un impact positif, elles ont permis d’obtenir quelques améliorations à court terme, par exemple sur le prix du lait, des pommes de terre et au sujet des 3,5% de SPB sur terres assolées. Cela reste insuffisant, mais ce cri d’alerte, très médiatisé, a amené une prise de conscience au niveau politique et dans la population. C’est à saluer, d’autant plus qu’il n’y a pas eu de débordement. Avec du recul, je pense que Révolte agricole Suisse et les organisations de défense professionnelle ont pu avancer conjointement, nous avons accompagné le mouvement sans tirer la couverture à nous, et maintenant nous allons devoir construire une nouvelle politique agricole sur ce terreau.

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  • Propos recueillis par Karine Etter