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Ecole d’agriculture

Formation. Les hautes écoles d’agronomie innovent pour attirer les étudiants

Les ingénieurs agronomes se font rares sur le marché du travail. En amont, les hautes écoles ont de la peine à appâter de nouvelles recrues. Pour corriger le tir, l’Hepia a remanié son bachelor.

La nouvelle grille horaire proposée par la filière Agronomie de la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève sera plus flexible.P. Clerc

Pauline Clerc

Pauline Clerc

14 juin 2024 à 00:00, mis à jour le 17 juin 2024 à 15:03

Temps de lecture : 4 min

«Nos effectifs sont très fluctuants. Nous comptons parfois des volées de plus de trente étudiants. Et il y a des années, comme en 2023, où ils n’étaient plus que 19.» Pour François Lefort, professeur et responsable de la filière Agronomie de la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (Hepia), les formations agricoles des hautes écoles suisses n’attirent plus. C’est le constat qu’il a tiré en introduction de sa présentation de la refonte du bachelor, le mercredi 5 juin 2024, à Lullier (GE). «On assiste à un véritable désamour des professions liées à l’agriculture. Le phénomène est global. Même les grandes écoles françaises ont de la peine à remplir leurs classes.»

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