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Cultures

Apprentissage. Une relève motivée mais insuffisante pour couvrir le vignoble valaisan

Le Valais ne forme pas assez de viticulteurs pour assurer l’avenir de ses vignes. Rencontre avec Maëlle Morard et Lola Pidoux, deux jeunes qui se sont lancées et qui ne regrettent rien.

Maëlle Morard voulait entreprendre une activité en extérieur, proche de la terre.P. Clerc

Pauline Clerc

Pauline Clerc

21 février 2024 à 09:37

Temps de lecture : 3 min

«Mon grand-père a bien quelques pieds de vigne devant la maison. Comme tous les Valaisans. Mais je ne viens pas d’une famille de vignerons», raconte Maëlle Morard, apprentie à la cave John et Mike Favre à Chamoson (VS), que rien ne prédestinait particulièrement à s’orienter dans le domaine du vin. En 2022, à 15 ans, cette fulliéraine fait partie des 27 jeunes à avoir opté pour un CFC viticulture à l’École d’agriculture du Valais. «J’ai beaucoup hésité. J’ai procédé par élimination: je ne me voyais pas travailler dans un bureau, ni dans la santé. Je voulais être au grand air», raconte l’apprentie, qui démarre avec un stage dans un vignoble. Elle se fait engager ensuite par la famille Favre: Jonathan, son père Mike et son oncle John. «J’ai de la chance, parce qu’ici, on fait tout nous-même de A à Z. Parfois, je passe à la cave, je m’occupe de la vente, etc. Tout me plaît!»

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