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Spécialisation. Un domaine consacré à l’élevage caprin

Nicolas Crottaz a mené à bien un projet ambitieux: il gère, à Prévonloup (VD), un élevage de 200 chèvres en production biologique. Les défis ne manquent pas.

Nicolas Crottaz souhaite consacrer le maximum de son temps de travail à ses chèvres et à la fromagerie.P.-A. Cordonier

Pierre-André Cordonier

Pierre-André Cordonier

23 octobre 2024 à 07:34, mis à jour le 28 octobre 2024 à 16:57

Temps de lecture : 4 min

«J’ai toujours voulu élever des chèvres.» Nicolas Crottaz, 36 ans au compteur, marié, deux enfants, a eu son premier cabri à 6 ans. Depuis, sa passion pour ces petits ruminants n’a pas faibli. Les vaches laitières, ça n’était pas pour lui. Celles-ci ont d’ailleurs quitté l’exploitation sous l’initiative de son père, car financièrement parlant ça n’était plus viable. Après un CFC acquis en 2008, une expérience de 5 à 6 ans à l’animalerie de l’entreprise pharmaceutique Novartis et en parallèle l’obtention d’un brevet puis d’une maîtrise agricole, Nicolas Crottaz reprend l’exploitation en 2016 et se consacre entièrement à l’élevage caprin. D’une soixantaine de têtes acquises avec le soutien de sa famille, le cheptel passe à 120-140 lors de la reprise en 2016, puis à 200, avec en sus une quarantaine de chevrettes d’élevage. Les Chamoisées dominent largement, complétées par une trentaine de Saanen.

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