Agroalimentaire. Pour une durabilité multidimensionnelle
Lors de son assemblée générale, l’Association suisse pour un secteur agroalimentaire fort (ASSAF) s’est félicitée du lancement d’indicateurs de durabilité. Ces derniers ont permis de donner des impulsions importantes pour le développement du secteur agroalimentaire.
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Comm
17 juin 2024 à 16:36
Les membres de l’ASSAF ont fait le bilan d’une année «fort active» à l’occasion de leur assemblée générale, qui s’est tenue vendredi 14 juin à Berne. «Grâce aux indicateurs de durabilité, nous avons pu donner des impulsions décisives pour l’orientation future de l’agriculture et du secteur alimentaire. Plus que jamais, l’opinion selon laquelle la durabilité doit être considérée et mesurée de manière multidimensionnelle s’impose. L’ASSAF joue un rôle central à cet égard», a souligné le président Jacques Nicolet dans son allocution de bienvenue.
L’OFAG se montre ouvert
Cette impression a été confirmée par les exposés et la discussion de podium. Dominik Klauser de la plateforme SAI a présenté des systèmes développés par les groupes agroalimentaires. Il a donné un aperçu des développements sur le plan international. Lors de la discussion, avec la participation de l’OFAG, les participants ont confirmé qu’une coordination plus étroite entre les branches, les autorités et la science est absolument nécessaire et que de nouvelles voies doivent être empruntées.
Des indicateurs mesurables et uniformes pourraient jouer un rôle décisif à cet égard, indique l’ASSAF. L’Office fédéral de l’agriculture a signalé être ouvert à participer activement à cette initiative dont la branche est responsable.
Partenariat public privé
L’ASSAF est convaincue que la responsabilité individuelle et l’esprit d’entreprise peuvent être des moteurs essentiels des efforts de durabilité. C’est pourquoi elle a décidé de poursuivre le développement du projet d’indicateurs de durabilité. Un partenariat public-privé (PPP) avec la Communauté d’intérêts pour le secteur agroalimentaire suisse (CISA) a été
«Nous voulons développer des indicateurs de durabilité qui se basent sur des données existantes, qui apportent une plus-value aux exploitations et entreprises, qui représentent ensemble la durabilité dans les trois dimensions, qui s’appuient à des standards internationaux et qui ont une bonne relation coût/bénéfice», explique David Rüetschi, secrétaire générale SALS/ASSAF. «Ce faisant, nous choisissons une approche pragmatique, nous ne voulons pas d’un nouveau monstre bureaucratique.»
Pour financer ce projet, des partenaires de projet issus de l’économie seront recherchés dans les prochains mois.