L’association estime que l’adoption du texte, jugé extrême et idéaliste, affaiblirait la production locale et engendrerait une hausse des importations de denrées alimentaires.
Partager
ATS
29 juillet 2024 à 11:51
Pour ce groupe d’exploitants et d’entrepreneurs actifs dans l’univers agricole, le monde de l’agriculture s’engage déjà beaucoup pour la biodiversité, un bien «indéniablement important». Ainsi, 19% des espaces agricoles servent actuellement déjà à promouvoir la biodiversité, soit une surface équivalente aux cantons de Genève et Fribourg réunis, avancent-ils dans un communiqué publié lundi 29 juillet.
Mais ils ne veulent pas entendre parler d’une extension des zones dédiées à la biodiversité. Cela nuirait à l’agriculture locale en diminuant la quantité de denrées alimentaires pouvant être produites en Suisse, alertent-ils.
«La sécurité de l’approvisionnement et le niveau d’autosuffisance du pays s’en retrouveraient grandement menacés», conclut le groupe. Le texte ne présente aucun avantage, tant d’un point de vue environnemental que politique, ajoute-t-il.
L’initiative «Pour l’avenir de notre nature et de notre paysage» (initiative Biodiversité), sur laquelle le peuple se positionnera le 22 septembre, réclame suffisamment de moyens et de surfaces pour mieux protéger la biodiversité et la nature, même en dehors des zones protégées. Les initiants veulent ancrer une meilleure protection du paysage et du patrimoine bâti dans la Constitution.
Prométerre accepte les recommandations suite à l’audit réalisé, entre autres, sur le travail l’Office de crédit agricole (OCA), en matière d’améliorations foncières (AF). Elle regrette toutefois que les points positifs relevés ne soient que peu valorisés.
