100000 animaux labellisés Natura-Veal livrés en 15 ans, voilà une étape importante pour le label. Il s’agit de la seule viande de veau à être produite au pâturage. Le succès repose aussi sur la solidité des partenariats avec les différents acteurs de la branche.
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20 juin 2024 à 11:55
Vache mère Suisse a lancé ce programme il y a 15 ans, en collaboration avec ses différents partenaires: Coop, Bell, Vianco et Viegut. Depuis, le nombre d’animaux commercialisés n’a cessé de croître. Natura-Veal est un label qui appartient à ses producteurs et dont les perspectives de croissance sont particulièrement réjouissantes puisque l’offre est actuellement inférieure à la demande.
En 2023, plus de 11000 animaux certifiés Natura-Veal ont été commercialisés par Coop. Ces animaux, achetés aux producteurs par les intermédiaires Vianco ou Viegut dans l’une des quelque 4500 exploitations licenciées, ont été abattus chez Bell. Par ailleurs, une quarantaine d’exploitations commercialisent du Natura-Veal en vente directe. Début juin, le 100000e Natura-Veal a ainsi été livré à l’abattoir de Bell à Oensingen. Ce veau, de race Angus, provient de l’exploitation allaitante de Thierry Kämpf à Mont-Crosin, dans le Jura bernois.
Vache mère Suisse continue à chercher de nouveaux producteurs de Natura-Veal, et la saisonnalité reste le défi majeur de cette production. En effet, le manque de livraisons se fait surtout sentir de juin à novembre. À cette période de l’année, les prix sont cependant particulièrement attractifs: dès cette semaine et jusqu’à fin octobre, le prix minimum est par exemple de 17 fr./kg PM pour un animal T3.
La production de Natura-Veal peut prendre différentes formes. On trouve parmi les producteurs des exploitations spécialisées qui produisent avec ou sans veaux supplémentaires et avec ou sans vêlages saisonniers. Et l’on trouve également des producteurs occasionnels, qui vendent de temps en temps un Natura-Veal à côté de leur production de Natura-Beef.
Depuis le 1er septembre et durant 5 mois, la population de loups peut être activement régulée. Il s’agit d’une nécessité pour reprendre le contrôle et stopper la croissance «exponentielle» du nombre de grands prédateurs, a souligné l’Union suisse des paysans (USP) dans un communiqué.
