Le 20 mars 2024, le Comité national Suisse de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (CNS-FAO) s’est réuni pour la première fois depuis son remaniement, à l’occasion de la séance d’ouverture de la nouvelle période administrative 2024-2027.
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ATS
20 mars 2024 à 09:48, mis à jour à 11:25
Le CNS-FAO a été institué par le Conseil fédéral, pour lequel il élabore des prises de position et des recommandations sur des questions concernant la sécurité alimentaire mondiale et le développement durable des systèmes alimentaires. Le communiqué de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) publié mercredi 20 mars rappelle aussi qu’il s’agit d’une commission extraparlementaire. Il abordera la période administrative 2024-2027 avec huit nouveaux membres sur les quinze qu’il compte statutairement.
Les personnes nouvellement nommées par le Conseil fédéral sont les suivantes:
Le directeur exécutif du World food system centers de l’EPF Zurich, Martijn Sonnevelt, a été reconduit dans sa fonction de président pour une deuxième période administrative.
Fondé en 1947, le CNS-FAO a pour mission de conseiller et d’éclairer le Conseil fédéral sur les moyens d’améliorer la sécurité alimentaire et de promouvoir une agriculture et un secteur agroalimentaire durables. Or, l’accomplissement de cette tâche implique l’instauration d’un dialogue consensuel permanent entre les parties représentées au sein du comité.
Les quinze membres reflètent la diversité des groupes d’intérêts qui, en Suisse, traitent des questions relevant de la sécurité alimentaire et des systèmes alimentaires durables. Le CNS-FAO contribue donc aussi à l’application de l’art. 104a Cst. sur la sécurité alimentaire.
Ces dernières années, le CNS-FAO s’est penché sur des questions prioritaires, qui revêtent aussi une importance cruciale à l’échelle mondiale: les systèmes agricoles et alimentaires durables, l’urbanisation, l’agroécologie, la représentation de la jeunesse dans l’agriculture et l’élevage dans le contexte du changement climatique.
Prométerre accepte les recommandations suite à l’audit réalisé, entre autres, sur le travail l’Office de crédit agricole (OCA), en matière d’améliorations foncières (AF). Elle regrette toutefois que les points positifs relevés ne soient que peu valorisés.
