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Politique agricole

Protection des plantes. Le Parlement veut lutter contre les nuisibles envahissants

La lutte contre des nuisibles envahissants comme la drosophile du cerisier et le frelon asiatique doit être renforcée en Suisse. Le National a tacitement adopté une motion du Conseil des États légèrement modifiée.

La drosophile du cerisier (Drosophila suzukii) est aujourd’hui l’un des plus importants ravageurs exotiques invasifs des fruits à noyaux et des fruits à baies ainsi que de certaines variétés de raisin.Agroscope

(Comm.)

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13 juin 2024 à 12:14

Temps de lecture : 1 min

La motion de Peter Hegglin (Centre/ZG) demandait de pouvoir utiliser immédiatement dans toute la Suisse des produits autorisés en l’état uniquement à titre expérimental contre la drosophile du cerisier et le frelon asiatique. Le problème est que ces organismes envahissants se multiplient dans les forêts. Or la base légale manque pour utiliser des produits chimiques ou des auxiliaires dans ce milieu.

Le National reconnaît l’urgence de la problématique des organismes envahissants. Il a donc reformulé la motion de manière moins exhaustive pour aller au-delà des deux nuisibles mentionnés par l’auteur de la motion. Il propose de modifier l’Ordonnance sur la réduction des risques liés aux produits chimiques et, si nécessaire, d’adapter d’autres ordonnances.

Le Conseil fédéral poursuit le même objectif. La modification d’ordonnance permettra au gouvernement d’agir plus rapidement. Le Conseil des États devra encore revenir sur cette motion.

Protéger les abeilles

Le National a dans la foulée adopté une autre motion du même sénateur demandant de garantir la pollinisation des plantes en protégeant les abeilles sauvages et domestiques. Ce texte constitue un soutien complémentaire à ce qui est en cours de planification ou d’exécution.

Le Conseil fédéral a répété qu’il avait déjà pris plusieurs mesures pour la sauvegarde des insectes et pollinisateurs. Il prévoit de poursuivre ses efforts notamment dans son deuxième plan d’action Biodiversité. Mais il ne voulait pas de nouvelles tâches coûteuses qu’impliqueraient des monitorages.