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Edito

Garder le positif pour avancer


Frédéric Ménétrey, directeur d'Agri Fribourg, frederic.menetrey@agrifribourg.ch

Frédéric Ménétrey, directeur d'Agri Fribourg, frederic.menetrey@agrifribourg.ch

20 septembre 2024 à 14:46, mis à jour le 30 octobre 2024 à 16:14

Temps de lecture : 2 min

Les initiatives extrêmes demandent, année après année, beaucoup d’énergie et de moyens à mettre en place pour lutter contre les offensives d’enfants gâtés et capricieux lancées par certains milieux de notre société. Hors de l’envie de trouver des solutions à quelques problèmes, elles ciblent systématiquement avec dédain le secteur agricole sans le connaître et surtout sans vouloir le connaître, ni même le reconnaître. Lorsque les dogmes et les théories des initiants supplantent la réalité paysanne et la pratique, il est essentiel de trouver de nouvelles ressources pour continuer à lutter pour la défense des intérêts de l’agriculture.

Retenir les enseignements, développer et argumenter concrètement est la meilleure réponse à donner aux prochaines initiatives et pressions politiques qui menacent. Il ne faut pas craindre de répondre avec fermeté à l’ignorance, aux approximations et à l’incompétence. Après plusieurs mois de campagne, aucun partisan de l’initiative pour la biodiversité n’a par exemple pu apporter une bribe de solution aux conséquences néfastes qu’entraînerait la réduction de la production agricole suisse voulue par l’initiative, ni à l’exportation des effets négatifs sur l’environnement: un aveu d’ignorance de la part des initiants.

La pression des initiatives a contraint le secteur agricole à s’adapter à la communication agressive, et la plupart du temps plus émotionnelle que factuelle, des messages transmis. Si les différentes campagnes laissent des traces de lassitude dans les esprits, elles doivent aussi laisser s’y imprimer les expériences positives acquises dans la lutte. Plutôt que de se crisper sur le négatif, nous devons résolument défendre avec fierté les aspects irréfutables et factuels de la nécessité vitale de l’agriculture et des avantages de notre production agricole que certains ne veulent simplement pas entendre.

-> Editorial paru dans l’édition du 20 septembre.

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