Climat. «Nous avons la solution sur la table»
Les membres de l’association Swiss No-Till doivent faire face à des manifestations d’hostilité, mais la science plaide en faveur de leur approche, tant en ce qui concerne le sol que l’eau.
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Jil Schuller, Bauernzeitung. Traduction et adaptation Ludovic Pillonel
30 janvier 2024 à 10:38
"Les engrais verts ne sont pas une contrainte, mais une chance", a affirmé Thierry Salzman lors de l’assemblée annuelle de l’Association suisse pour une agriculture respectueuse du sol (Swiss No-Till), organisée mercredi 17 janvier à Witzwil/Gampelen (BE). Pour le producteur de Bavois (VD), c’est un épisode de fortes pluies, lorsqu’il a fallu déblayer les terres agricoles érodées d’un quartier de villas de sa commune, qui a été le point de départ.
Venu partager ses expériences en matière d’agriculture de conservation, l’agriculteur a présenté ouvertement ses rendements des dernières années. Malgré quelques échecs occasionnels (par exemple à cause d’une part trop importante de seigle dans l’engrais vert avant le maïs et d’un rouleau à lames trop agressif qui coupait au lieu de plier), le travail selon les principes de la préservation du sol, de la diversité des espèces végétales et de la couverture du sol aussi permanente que possible est pour lui la voie à suivre. "C’est incroyable la vie que l’on peut trouver", s’est enthousiasmé Thierry Salzmann à propos des insectes, des oiseaux et des petits mammifères qu’il a pu observer sur ses parcelles.
Des voisins critiques
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