Uri. Un cygne atteint de grippe aviaire
La Suisse a enregistré son premier cas de grippe aviaire de la saison. Un cygne retrouvé mort dans l’embouchure de la Reuss, près d’Altdorf, a été testé positif au virus H5N1. Le canton d’Uri a mis en place une zone de contrôle et de surveillance.
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ATS
13 novembre 2024 à 13:39
La zone de contrôle comprend le delta de la Reuss dans un rayon d’un kilomètre, a indiqué mercredi 13 novembre le Laboratoire cantonal. La zone d’observation s’étend sur trois kilomètres. Le cas de grippe aviaire a été constaté lundi 11 novembre. Les mesures ont été prises d’entente avec l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV).
Dans la zone de contrôle et de surveillance, les éleveurs de volaille doivent respecter des mesures de sécurité afin d’éviter que le virus ne se propage dans leurs exploitations. Il s’agit notamment de mesures de désinfection. Ils doivent en outre éviter tout contact entre leurs animaux et les oiseaux sauvages.
La situation de la grippe aviaire en Europe est actuellement dynamique. L’OSAV la suit de près. La population doit éviter de toucher les oiseaux sauvages morts et signaler les cadavres et leur lieu de découverte aux autorités cantonales de la chasse.
Humains infectés
Aux États-Unis, des infections par la grippe aviaire sont apparues chez l’homme. Ces derniers mois, le virus H5N1 de la grippe aviaire s’est de plus en plus répandu chez les mammifères, notamment chez le bétail laitier aux États-Unis. Un porc a également été contaminé (lire article ci-dessous). Les personnes infectées travaillaient dans des élevages de volailles et ont contracté le virus lors de la traite.
Au Vietnam, des tigres et des lions sont morts de la grippe aviaire dans des zoos. Les chercheurs craignent que le virus puisse mieux s’adapter aux mammifères s’il circule largement dans leur milieu.
Une étude publiée en août a montré une transmission de mammifère à mammifère, y compris entre espèces animales: par exemple des vaches ont transmis le virus à des chats. Des mutations du virus qui entraîneraient une meilleure transmissibilité du H5N1 à l’homme n’ont pas encore été découvertes.