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Courtepin. Migros porte plainte contre les antispécistes

Migros a porté plainte contre les militants antispécistes qui occupent son usine Micarna à Courtepin (FR) depuis tôt ce matin, a indiqué lundi la police fribourgeoise à Keystone-ATS, confirmant une information de la RTS. Les forces de l’ordre devraient déloger les activistes en début d’après-midi.

Migros

ATS

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1 juillet 2024 à 13:39, mis à jour à 13:44

Temps de lecture : 2 min

Suite au dépôt de plainte par Migros, dont Micarna est une filiale, la police fribourgeoise va discuter des «mesures opérationnelles» à prendre et «probablement intervenir en début d’après-midi», a dit Bertrand Ruffieux, porte-parole de la police fribourgeoise.

Les forces de l’ordre vont «inviter» les militants à quitter les lieux et les aideront à le faire si nécessaire, a ajouté M. Ruffieux. Le but est que l’opération se déroule dans le calme, selon lui. Concernant la situation sur place, elle est toujours figée, a-t-il indiqué, les activistes refusant de rentrer en discussion.

Sur le toit

En milieu de matinée, six militants du collectif 269 Libération animale étaient installés sur le toit du bâtiment de l’abattoir. Plusieurs dizaines d’autres activistes se sont enchaînés à des machines à l’intérieur du site, a indiqué au photographe une activiste.

Dans un communiqué, le mouvement a souligné que l’abattoir de Courtepin abat près de 35 millions de poulets par an. Il reproche à Migros, «le plus gros investisseur publicitaire» du pays, d’avoir «une influence particulièrement importante sur la consommation».

Militants organisés

Pour 269 Libération animale, Migros «a montré à bien des reprises que ses profits valent plus que les vies animales et le respect des employés. Son modèle d’élevage intensif et de production pollue et dégrade l’environnement, s’opposant à la perspective d’une société qui produit son alimentation de manière écologique et durable».

Le mouvement antispéciste, fondé en France en 2016, revendique 26 blocages d’abattoirs en Europe, l’occupation de sièges sociaux des grands groupes de l’agroalimentaire et la «libération» de plus de 3800 animaux.