Grand prédateur. Le Valais peut supprimer une quatrième meute de loups

«L’autorisation de régulation est valable jusqu’au 31 janvier 2025. Elle entrera en force dès sa publication au Bulletin Officiel, jeudi 10 octobre 2024», indique mercredi le canton dans un communiqué.

En août, dans le cadre de la «régulation» dite «proactive» 2024-2025, le Valais avait demandé à la Confédération l’autorisation de réguler quatre meutes sur les onze présentes sur son territoire, soit environ 25 loups sur une population estimée entre 90 et 120 individus. Il n’avait, dans un premier temps, obtenu le droit d’éliminer qu’une seule meute, celle de Nanz.

Le canton avait alors envoyé plusieurs compléments. Mi-septembre, la Confédération lui a octroyé le droit de supprimer les meutes d’Augstbord et des Toules après l’attaque d’animaux de rente «en situation protégée». Avec l’autorisation annoncée ce mercredi, «le canton pourra donc procéder au prélèvement complet» des quatre meutes de loups qu’il avait initialement dans le viseur.

Outre les garde-faune professionnels, des chasseurs ayant suivi une formation peuvent également tirer les loups dans les secteurs autorisés pendant la période de la chasse haute (Permis G, A+B et A), de la chasse aux petits prédateurs (Permis E) et au sanglier (Permis S). Certains chasseurs spécialisés ont aussi été choisis par le SCPF pour épauler les garde-faune dans leur tâche, formant le groupe de soutien chasse (GSC).

Depuis le début de la période de régulation du grand prédateur, début septembre, cinq loups ont été abattus en Valais. Deux bêtes ont été supprimées par les garde-faune et trois par des chasseurs formés. Trois loups étaient issus de la meute d’Augsbord, selon le dernier pointage du service valaisan de la chasse, de la pêche et de la faune. Un appartenait à celle de Nanz et un autre à la meute des Toules.