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Épizootie. Le National veut aussi agir contre la maladie de la langue bleue

Il faut créer les bases légales nécessaires pour autoriser l’importation et l’utilisation de médicaments et de vaccins non encore homologués contre la maladie de la langue bleue dans les élevages. Le National a tacitement soutenu une motion en ce sens vendredi.

Au vu de la situation d’urgence, certains États membres de l’Union européenne (UE) permettent temporairement l’utilisation des vaccins qui ne sont pas encore autorisés.iStock

ATS

ATS

20 décembre 2024 à 10:14

Temps de lecture : 1 min

Cette maladie, sans danger pour l’homme, décime les troupeaux d’ovins et de bovins, avec des taux de mortalité pouvant atteindre 70% dans certains élevages. La Suisse n’est pas épargnée. Au vu de la situation d’urgence, certains États membres de l’Union européenne (UE) permettent temporairement l’utilisation des vaccins qui ne sont pas encore autorisés.

L’expérience faite sur le terrain en Europe et les premières évaluations scientifiques montrent que la vaccination est la seule mesure qui permette de lutter efficacement contre le BTV-3. Si le vaccin ne protège pas les animaux d’une infection, il permet de réduire les symptômes et la mortalité. La motion de commission demande qu’un vaccin soit autorisé en Suisse au plus tard au printemps 2025.

Le Gouvernement était d’accord. Pour trouver une solution à court terme, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires a d’ailleurs récemment émis une décision positive de portée générale, qui permet l’importation et l’administration du vaccin. Mais les bases légales font encore défaut.

Les Chambres fédérales viennent aussi de se mettre d’accord pour libérer 10 millions de francs dans le cadre du budget pour permettre l’achat de vaccins.