Pour la première fois depuis 2021, une demande a été déposée à l’OFAG pour permettre l’importation de 400 tonnes de viande de porc. Durant un mois, l’équivalent de 2,5% de la production indigène pourra être importé.
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11 avril 2024 à 11:29, mis à jour à 15:54
«Quand on peut importer, c’est toujours bien pour le porte-monnaie des producteurs suisses!» C’est ainsi qu’Adrian Schutz, directeur adjoint de Suisseporcs, réagit à la décision prise le vendredi 5 avril 2024 par le conseil d'administration de Proviande. L’Interprofession suisse de la filière viande a en effet déposé, auprès de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), une demande de déblocage d’importation pour 400 tonnes de viande porcine, sous forme de demi-carcasses. «Pour obtenir des prix rémunérateurs dans notre filière, le taux d’autoapprovisionnement ne devrait pas dépasser 92 à 95%», poursuit-il. «Cela implique d’importer un peu pour combler totalement les besoins des acheteurs.»
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Introduire de grands mammifères herbivores, comme des éléphants, des buffles, des chameaux, des cerfs, dans des régions situées en dehors de leur aire de répartition dans un souci de conserver ces espèces s’avère, au final, être une fausse bonne idée. C’est à cette conclusion que sont arrivés trois scientifiques de l’Université de Fribourg (UNIFR).
