Traction animale. "Dans la vigne, la traction animale aide les ceps à mieux s’enraciner"
Isabelle et Michel Carrel, de Lussery-Villars (VD), pratiquent la traction animale depuis plus de vingt ans. Ils sont à la base d’une nouvelle association.
Partager
Propos recueillis par Martine Romanens
9 décembre 2024 à 08:36
Grâce aux Amish, aux États-Unis, la construction n’a pas connu d’interruption de production. On y privilégie, par contre, un machinisme lourd monté sur roues où le meneur est posté sur l’outil, ce qui nécessite de nombreux chevaux pour fonctionner et ne correspond pas aux profils des utilisateurs actuels en Suisse. Une dernière possibilité est l’autoconstruction. L’association française Hippotese, dont nous sommes membres, œuvre pour la promotion de la traction animale adaptée aux activités agricoles, notamment en montagne et dans les zones difficiles. Elle s’est associée avec la coopérative d’autoconstruction l’Atelier paysan pour proposer des plans pour construire soi-même des outils ou les commander à un artisan. Le premier plan proposé est celui d’un porte-outil pour le maraîchage de plein champ fabriqué en Suisse jusque dans les années 1950 par l’entreprise Bucher.
Cet article vous intéresse ?
Abonnez-vous dès maintenant pour accéder à tous nos articles et médias.
Les bonnes raisons de s’abonner
Accès illimité aux contenus réservés aux abonnés
Accès au journal numérique dès 5h
Livraison à domicile chaque vendredi
Déjà abonné(e) ? Se connecter