Séchage. Protéines vertes et qualité optimale des herbages grâce à la déshydratation
L’Association des séchoirs suisses a collaboré avec la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires pour étudier la qualité des fourrages de prairie séchés.
Partager
DR
Simon Ineichen, collaborateur scientifique à la HAFL
13 mai 2024 à 15:49, mis à jour à 15:50
Lors du séchage artificiel du fourrage de prairie, l’herbe légèrement préfané est séchée en quelques minutes par un flux d’air chaud, en douceur et avec peu de pertes. Les teneurs en énergie et en protéines sont ainsi préservées au mieux dans le fourrage.
«Les exigences en matière de qualité des fourrages de prairie séchés artificiellement ont fortement augmenté ces dernières années», explique Bruno Ottiger, conseiller en alimentation animale de l’Association des séchoirs suisses (VSTB). C’est pourquoi la VSTB, par le biais de son président Albert Betschart, a collaboré avec ses sociétés afin d’actualiser les connaissances sur la qualité des fourrages de prairie séchés artificiellement. Pour ce faire, plus de 100 échantillons de toutes les repousses et de tous les peuplements végétaux (peuplements purs de légumineuses, mélanges trèfle-graminées et prairies naturelles) de toute la Suisse ont été pris en compte. Les analyses scientifiques ont été effectuées à la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL) de Zollikofen, sous la direction du professeur Beat Reidy.
Le pouvoir de l’air chaud
Cet article vous intéresse ?
Abonnez-vous dès maintenant pour accéder à tous nos articles et médias.
Les bonnes raisons de s’abonner
Accès illimité aux contenus réservés aux abonnés
Accès au journal numérique dès 5h
Livraison à domicile chaque vendredi
Déjà abonné(e) ? Se connecter
Est-ce que les conditions météorologiques de ce printemps compliquent le séchage du fourrage?