De mauvaises récoltes et une pénurie de plants ont provoqué une crise de la pomme de terre en Suisse, sans compter des problèmes de qualité et les difficultés constantes dans l’agriculture.
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Vendredi à l’occasion de l’assemblée générale de l’Association des producteurs suisses de pommes de terre, le directeur de l’USP est venu apporter un message d’espoir.
Martin Rufer place notamment ses espoirs dans de meilleures conditions cadres, a-t-il déclaré, cité par le Service d’information agricole alémanique (LID). La politique doit veiller à ce que "l’agriculture productrice" soit renforcée, a ajouté le directeur de l’USP. Or la politique actuelle affaiblit selon lui la production végétale en réduisant l’usage de produits phytosanitaires et en fixant des conditions strictes.
Les difficultés que connaît la production suisse de pommes de terre sont le symptôme de défis plus profonds au sein de l’ensemble de l’industrie agroalimentaire, a fait savoir le LID vendredi. La pénurie de semences de qualité et la disponibilité limitée des importations ont encore aggravé le problème au cours des trois dernières années. Les producteurs de pommes de terre sont ainsi confrontés à de gros problèmes dès le début de la saison.
Le secteur s’efforce de s’adapter et de trouver des solutions pour une utilisation optimale des ressources disponibles, ajoute le LID dans un communiqué. Par exemple en augmentant la distance entre les plants ou en utilisant tous les restes des stocks de semences.
En Suisse, l’agriculture a consommé 37,4 millions de mètres cubes d’eau pour l’irrigation en 2023. Le Valais est le canton qui a le plus irrigué (13,9 millions de m3), suivi de Vaud (4,3) et de Berne (3,6).
