OSAV
12 décembre 2024 à 13:36
Dans le canton de Thurgovie, le virus de la grippe aviaire a été détecté le 9 décembre chez un goéland. Il s’agit du deuxième cas recensé cette année. Le service vétérinaire cantonal a immédiatement pris les mesures nécessaires. Dans ce contexte, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a adopté de nouvelles dispositions visant à prévenir la propagation du virus et à protéger la volaille. Ces mesures concernent actuellement les rives du lac de Constance et une partie du Rhin. L’OSAV appelle les détenteurs de volailles à accorder une attention particulière aux mesures de prévention. L’ordonnance correspondante entrera en vigueur le 14 décembre 2024 et aura effet jusqu’au 31 mars 2025.
La vigilance reste de mise
Le virus de la grippe aviaire, bien implanté en Europe, a été détecté pour la deuxième fois cette année en Suisse, marquant une progression attendue sur le territoire national. Le dernier cas identifié concerne un goéland malade retrouvé le 9 décembre dans le canton de Thurgovie au bord du lac de Constance, près de la commune de Triboltingen. En réaction, l’OSAV a mis en place une région d’observation de 3 kilomètres le long des rives du lac de Constance et d’une partie du Rhin. Dans cette zone, des mesures strictes de protection et d’hygiène s’appliquent aux élevages de volailles afin de limiter la propagation du virus et de préserver les élevages. L’objectif prioritaire reste d’éviter tout contact entre les oiseaux sauvages et les volailles domestiques. Ces dispositions resteront en vigueur jusqu’au 31 mars 2025.
Les détenteurs de volailles de toute la Suisse doivent rester vigilants et annoncer immédiatement à un ou une vétérinaire tout signe de contamination de leurs animaux par la grippe aviaire. Ils sont tenus de les informer s’ils constatent, par exemple, un nombre inhabituellement élevé de cas de maladie ou de décès, une baisse de la performance de ponte ou une diminution de la consommation d’eau et de nourriture. Tous les détenteurs de volailles, aussi bien professionnels qu’amateurs, doivent par ailleurs faire enregistrer leurs animaux auprès des services cantonaux compétents.
Ne pas toucher les cadavres d’oiseaux
La transmission du virus de la grippe aviaire à l’être humain est extrêmement rare et uniquement à la suite de contacts très étroits. Les produits de volaille, comme la viande de poulet et les œufs, peuvent être consommés sans crainte. Pour des raisons de sécurité, il faut éviter de toucher les oiseaux sauvages trouvés morts. Il convient de les signaler au garde-faune, à la police ou au service vétérinaire.