Emballage. Vetropack fissure son bénéfice net

La direction souligne l’effet négatif des coûts uniques liés à la fermeture de l’usine de Saint-Prex d’un montant de 24,3 millions. Une fermeture qualifiée de «douloureuse, mais inévitable» par le directeur général Johann Reiter en conférence de presse.

Il précise qu’il n’y a pas encore de plans concrets pour le site, et que des discussions sont en cours avec le canton et divers acteurs politiques. Il y est actuellement fondu du verre usagé et le démantèlement s’étendra jusqu’à la fin de l’année.

En juin, la direction avait arrêté la production de ce site, initialement agendé pour août 2024. Elle restait cependant optimiste quant aux livraisons de ses clients prévues durant la phase de transfert de la production vers d’autres usines du groupe.

À la fin février dernier, deux des quatre machines ont été transportées en Italie avant de rejoindre la Slovaquie et l’Autriche. Les deux machines restantes seront vendues prochainement à une autre entreprise.

Pour le directeur financier David Zak, les coûts de transport sont plus élevés, mais «sont compensés par les coûts de production nettement plus bas à l’étranger». Par ailleurs, le site en Ukraine continue de fonctionner.

Mais les conflits commerciaux, attisés par les droits de douane du gouvernement américain, pourraient avoir un effet sur les prix des matières premières et de l’énergie, estime-t-il.

Pour l’exercice en cours, Vetropack s’attend à une légère amélioration du résultat opérationnel et une nette progression du bénéfice net. Le comportement des consommateurs s’est amélioré, souligne la direction.

Par ailleurs, le groupe a annoncé le départ à la retraite du directeur général fin 2025 pour prendre sa retraite. La recherche d’un successeur est en cours.