Santé. Encore une maladie qui se propage par de simples morsures de tiques
Fièvre élevée et chute drastique de la production laitière, l’ehrlichiose peut engendrer des pertes.
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Martine Romanens
3 mai 2024 à 10:38, mis à jour à 10:43
«L’ehrlichiose? Je ne connais pas du tout cette maladie», s’étonne David Genoud, producteur de lait de brebis à Orsonnens (FR). La réaction est identique pour André Wyblé, propriétaire d’un troupeau de chèvres vers Genève. «Je n’ai même jamais entendu que les caprins pouvaient connaître des problèmes avec les tiques.»
Près d’Olten, à Trimbach (SO), Rebekka Strub, éleveuse de trente à quarante chèvres Boer, ne tient pas le même discours. En été 2020, alors que les mères et les jeunes sont au pâturage, elle constate que beaucoup de tiques s’y accrochent.
Après quelques jours, certains animaux rentrent à la chèvrerie et présentent des symptômes tels que fièvre et problèmes respiratoires et meurent en quelques heures. «Cela affecte toujours les plus beaux animaux, les plus en forme et non les plus jeunes ou les plus faibles», commente l’éleveuse.
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