Il a tenté sa chance à l’Agrama et a gagné le premier prix de notre concours, un bon d’achat de 350 fr. offert par le SPAA. Félicitations à Thierry Pugin, un agriculteur passionné par son métier.
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Lia Bertolini
29 janvier 2025 à 11:34
Durant la foire Agrama, du 28 novembre au 2 décembre 2024, le journal Agri a proposé un concours avec trois récompenses à la clé: un bon d’achat d’une valeur de 350 francs offert par le Service de prévention des accidents dans l’agriculture (SPAA), trois sécateurs Felco et dix couteaux Agri Victorinox.
Le principe était simple, il suffisait de venir au stand, de répondre à quelques questions et de remplir le bulletin d’inscription pour avoir une chance d’être tiré au sort. C’est ce qu’a fait Thierry Pugin, venu en famille à la manifestation pour se renseigner sur les robots de traite. En sortant d’Agrama ce jour-là, l’agriculteur fribourgeois était loin de se douter qu’il décrocherait le premier prix parmi quelque 200 participants.
Mardi 21 janvier, à Grange-Verney (VD) dans les locaux du SPAA, le directeur Stéphane Seuret a organisé une petite cérémonie afin de remettre son prix à Thierry Pugin en mains propres. L’occasion de féliciter de vive voix l’heureux gagnant et de faire sa connaissance.
Âgé de 35 ans, ce jeune agriculteur a repris l’exploitation familiale à Épagny, en Gruyère, en 2015. Le domaine compte 35 ha de SAU et un troupeau de 32 vaches Holstein en lactation détenues à l’attache. De père en fils, les Pugin ont toujours pris soin d’avoir une bonne génétique et des vaches fonctionnelles, dont la moyenne de production atteint plus de 11 000 kg de lait par an.
Thierry Pugin écoule 350 000 kg de lait par an qu’il vend à Nestlé pour la fabrication du chocolat Cailler. Il exploite également deux alpages propriété de la commune de Broc (FR). Avec le jeune bétail, l’éleveur détient environ 90 têtes. Il cultive du maïs d’ensilage, des céréales fourragères ainsi que des prairies.
Grâce à un travail sans relâche, son épouse Cindy et lui arrivent à assumer la gestion de la ferme. Pour maintenir cette précieuse indépendance et un certain confort de vie, Thierry Pugin a le projet de construire, d’ici 2026, une stabulation libre qui accueillera 50 vaches et disposera d’un robot de traite. «En tant que jeune agriculteur, la technologie ne me fait pas peur», affirme-t-il.
Détenteur d’un CFC et d’un brevet agricole, le Gruérien espère rendre sa ferme plus attrayante pour les apprentis car, en passionné, il aime transmettre et partager les facettes de son métier. Il souhaite aussi avoir un peu plus de temps libre avec Cindy et leurs enfants, Mathis 7 ans et Benjamin 5 ans.
Le contact avec les animaux, le travail au grand air et la liberté d’être son propre patron font de ce jeune agriculteur un homme motivé et confiant en l’avenir.
Entre revenus précaires et semaines interminables, le métier d’agriculteur en Suisse fait face à d’immenses défis. Pourtant, Damien Rey, jeune ingénieur agronome et agriculteur, a choisi de consacrer sa vie à la terre, porté par sa passion et son optimisme face aux incertitudes du secteur.
